Qui suis-je ?
Les débuts
Tout a commencé grâce à mon grand-père, passionné de chevaux, qui a vu en moi, dès l’âge de 10 ans, une future cavalière.
La révélation
Il y a quelques années, j’ai eu la chance de donner des cours d’équitation à de nombreux enfants, ce pendant une dizaine d’années.
J’ai suivi un garçon de 7 ans avec un trouble du spectre de l’autisme.
Jusqu’à ses 13 ans, il venait une fois par semaine et j’ai pu, alors, constater les progrès lors des séances montées, au sol et même lors des soins du cheval.
Au début, il ne parlait presque pas puis, au bout de quelques mois, il a commencé à parler au cheval puis, finalement, à moi.
Lors des premières séances, il était très stressé lorsque le cheval se mettait à bouger, puis il a énormément gagné en confiance en lui et a réussi à trotter puis galoper.
J’ai également pu constater à quel point le comportement du cheval changeait par rapport à l’enfant; le cheval était vif et n’hésitait pas à tester les nerfs des autres enfants.
Avec ce garçon, en revanche, il était particulièrement calme et attendait ses instructions.
En fait, mon cheval a fait de la zoothérapie sans vraiment que je ne m’en rende compte, et sans vraiment qu’on cherche un résultat.
Le fait de voir ce garçon prendre confiance en lui et sourire avec ce cheval a été une révélation.
La formation
J’ai, alors, suivi une formation de coach en médiation animale en 2019/2020 et je suis membre de l’ASZ (Association Suisse de Zoothérapie).
Je suis convaincue du pouvoir thérapeutique que les animaux ont.
De par leur non-jugement, leur affection sans limites, leur rôle de motivateur et leur apport de joie et de rires, ils sont capables de stimuler la communication verbale et non-verbale.
Ils ont un effet apaisant et anti-stress très apprécié.
Pour moi, une vie sans animaux n’est pas envisageable.